‹ Retour aux grands dossiers

Trousse électorale municipale

Mise en contexte

À l’aube des élections municipales 2021, Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches (CCNCA) souhaite offrir aux membres de ses territoires un outil leur permettant d’effectuer leur propre représentation politique auprès de leurs élu.e.s locaux ou de porter un regard éclairé sur la culture dans leur ville ou MRC. Pour ce faire, CCNCA a mandaté une ressource externe afin de mettre sur pied une collecte d’information sur ses 15 MRC et 2 grandes villes. Cette collecte a été rendue possible grâce à la collaboration de ces dernières. Nous les remercions chaleureusement.

Ce grand dossier se veut l’occasion, pour une première fois, d’établir un portrait sommaire des bonnes pratiques en matière de développement culturel sur nos deux territoires. Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches souhaite porter à votre attention que les territoires couverts par cette analyse diffèrent intrinsèquement et que la disponibilité de leurs données varie. Il devient ainsi difficile d’effectuer des comparaisons. Il va sans dire que ce Grand dossier relève d’une documentation continue et agira, au fil des ans, comme garant d’une veille en matière de culture et de politique municipale.

Voici donc une trousse électorale vous permettant de cibler des enjeux généraux ou propres à votre région, afin d’orienter les questions que vous poserez à vos élu.e.s ou vos choix, le moment du vote venu. Dans un premier temps, vous pourrez prendre connaissance de 10 questions générales sur les arts et la culture en milieu municipal qui peuvent être pertinentes dans vos choix politiques. Dans un second temps, vos réflexions pourront s’approfondir grâce à la section Portrait du développement culturel dans les MRC, qui offre des données plus spécifiques par ville et MRC. Dans un dernier temps, la section En soutien à vos actions vous propose différents documents et dispositifs complémentaires.

Considération générales


1. Votre municipalité ou MRC dispose-t-elle d’une politique culturelle ?

Une politique culturelle permet aux municipalités et aux villes de développer une série d’activités culturelles pour sa population et de mettre en place des programmes de soutien pour les arts et la culture, en fonction d’orientations et de visions régionales. Il s’agit donc d’un outil de choix en matière de développement culturel sur un territoire donné.

Les 6 MRC qui composent la région de la Capitale-Nationale disposent d’une politique culturelle. En Chaudière-Appalaches, c’est aussi le cas de 8 MRC sur 9, celle de la Nouvelle-Beauce n’ayant pas, à ce jour, de politique culturelle et ne disposant donc pas d’entente de développement culturel. Les 2 grandes villes de Québec et de Lévis, quant à elles, en disposent.

2. Quels sont les investissements financiers reliés aux ententes de développement culturel ?

Une entente de développement culturel (EDC) permet autant de favoriser l’accessibilité aux arts et au patrimoine que d’accroître le développement professionnel d’organismes artistiques. Elle repose sur un partenariat entre le Ministère de la Culture et des Communications et les milieux municipaux. L’investissement financier régulier au sein d’une entente est capital pour son bon fonctionnement et la réalisation d’initiatives structurantes pour l’écosystème artistique.

En général, les montants des ententes de développement culturel (EDC) de chaque territoire sont demeurés sensiblement les mêmes au cours des huit dernières années. On remarque néanmoins certaines bonification des EDC, en fonction des besoins et des capacités financières de chaque MRC.

Les impacts des actions culturelles sur le développement d’un territoire s’avèrent souvent plus lents à constater, mais ont généralement des conséquences et des retombées positives à long terme, notamment sur l’identité, le sentiment d’appartenance à une ville ou à une MRC en plus de permettre de se démarquer par des activités culturelles et artistiques innovantes. Par conséquent, les élu.e.s et tou.te.s les acteur.trice.s du développement doivent être sensibilisé.e.s, non seulement à cette réalité, mais aussi au fait que le financement du développement culturel répond à plusieurs enjeux et défis auxquels un grand nombre de territoires sont actuellement confrontés : pénurie de ressources humaines qualifiées dans les entreprises, décrochage scolaire, problèmes en santé mentale, gestion de boom démographique, dévitalisation, encouragement à l’innovation, amélioration de la qualité de vie des citoyen.ne.s, développement d’une offre touristique diversifiée, etc.

Les dépenses et investissements en culture des municipalités varient grandement d’une région à l’autre.

 

Sans surprise, la Ville de Québec est hors catégorie en financement de la culture, par rapport à Lévis et à toutes les MRC des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il s’agit du territoire où les montants des EDC sont les plus élevés par habitant (d’environ 4 à 30 fois plus élevés pour l’EDC en cours, selon les territoires). De 2012 à 2018, ces montants sont demeurés stables, avec des bonifications pour les années suivantes.

La MRC de l’Île d’Orléans, qui compte 7 700 habitants, est en tête du financement en culture – sans compter les ententes pour son programme d’aide à la restauration. Suivent les MRC de Charlevoix et de L’Islet.

 

3. Votre municipalité dispose-t-elle de programmes et d’appels à candidatures pour les artistes ?

Les programmes et appels à candidatures proposés aux artistes favorisent non seulement leur professionnalisation, mais aident aussi les acteur.trice.s du développement à les identifier et à connaître leur travail. Les appels deviennent nécessaires pour créer des opportunités de rencontres et de réalisation de projets. Par ailleurs, les artistes pouvant travailler dans leur région ont moins tendance à s’exiler vers les grands centres.

En 2021, la Ville de Lévis a lancé un appel de projets pour le soutien et le rayonnement des artistes émergent.e.s (projet pilote intégré dans l’Entente de développement culturel). Il vise à soutenir les projets qui impliquent les artistes et les écrivain.e.s en début de carrière professionnelle ou en émergence.

La Ville de Lévis s’est également dotée d’un programme d’acquisition et de gestion d’œuvres d’art sur son territoire qui fonctionne par appel à candidatures.

La MRC de Portneuf investit elle aussi un montant annuel dans l’acquisition d’œuvres d’artistes du territoire via un appel à candidatures.

La Ville de Sainte-Marie a un programme de « soutien aux créateurs mariverains » visant « à contribuer à la promotion d’un ouvrage rédigé (livre ou pièce de théâtre) ou d’une pièce musicale (chanson ou œuvre instrumentale) créé par un Mariverain en lui offrant différentes visibilités, en plus de lui accorder certaines ressources clés.

La Ville de Québec a son propre programme d’art public. Elle offre également divers programmes et subventions pour les artistes, notamment Première Ovation pour la relève, ainsi qu’un programme pour les ateliers d’artistes – pour ne citer que ceux-là.

La plupart des territoires participent également chaque année à l’Entente de partenariat territorial du CALQ.

4. Quelles sont les retombées des investissements culturels ?

L’évaluation des retombées des investissements dans les arts et la culture peut porter sur des aspects variés, selon les projets et les objectifs à atteindre (attractivité, éducation, développement du sentiment d’appartenance, etc.). Ces retombées permettent d’évaluer de manière rigoureuse la richesse du développement culturel, au niveau humain, économique, social, etc.

L’évaluation des retombées s’oriente sur un ou plusieurs des aspects suivants :

  • Pertinence (Le projet répond-il aux besoins des groupes ciblés? Au besoin de changement? À ce qu’on attend de lui?)
  • Durabilité (Que restera-t-il du projet une fois la mesure achevée? Le caractère durable est-il pris en compte?)
  • Impact (En considérant le contexte, quels effets a le projet?)
  • Efficacité (En considérant le facteur du temps et de la durée du projet, les objectifs sont-ils atteints?)
  • Efficience (Les moyens mis en œuvre se justifient-ils?)

Le choix des indicateurs d’évaluation est aussi important :

  • Temporalité (court, moyen, long terme); 
  • Quantitatifs (nombre de participant.e.s, création de nouveaux emplois, etc.); 
  • Outils utilisés (sondage, observation sur le terrain, entretiens de suivi, statistiques Web, etc.);
  • Qualitatifs (développement d’habiletés, sentiment d’appartenance, diversification du public, cohésion sociale, etc.).

L’évaluation des retombées peut aussi permettre de constater qu’il y a parfois moyen de financer des projets moins coûteux, mais susceptibles d’engendrer davantage de retombées positives à moyen et long terme.

5. Qu’en est-il du soutien offert aux organismes culturels ?

Les municipalités et les villes se démarquent sur les territoires tant par le niveau d’investissement financier qu’elles peuvent offrir au milieu culturel que par des programmes visant le soutien direct aux organismes. En plus de révéler l’importance que ces acteurs accordent au rayonnement, à la recherche et à la création artistiques, il permet aux artistes du territoire de pouvoir exposer leur travail dans des lieux de diffusion reconnus, l’un des critères déterminant leur statut professionnel.

Dans l’étude sur Les choix d’investissements publics en culture et le développement durable : sous quelles conditions ? menée en 2016 par Virginie Proulx, doctorante à l’UQAR, il apparaît évident aux acteur.trice.s du milieu culturel interrogé.e.s que pour pouvoir contribuer au développement territorial de façon durable, la culture doit être financée adéquatement. Par là, ils ont signifié l’importance de financer les organismes qui existent déjà, et de les financer au « fonctionnement » plutôt que « par projet ».

À ce sujet, quelques territoires se démarquent en offrant, en plus des programmes pour des projets culturels, un soutien au fonctionnement pour certains de leurs organismes.

La MRC de Bellechasse offre annuellement un soutien annuel à deux organismes culturels de son territoire : la Société historique de Bellechasse et la Maison de la Culture de Bellechasse.

La Ville de Lévis offre de l’accompagnement et un soutien aux organismes culturels (exemple : un appariement au loyer, notamment pour Regart, centre d’artistes en art actuel).

La Ville de Québec offre divers programmes et subventions destinés aux organismes culturels professionnels de son territoire, dont un soutien au fonctionnement avec sa Mesure vitalité culturelle 2019-2022.

6. Quel est l’intérêt d’investir dans des projets culturels ancrés dans un territoire ?  

Investir dans des projets régionaux permet à une municipalité ou à une ville de mieux faire la promotion et le rayonnement de ses artistes et organismes professionnel.le.s. Elles deviennent actives dans le développement culturel, l’amélioration de la qualité de vie des citoyen.e.s, en offrant à la population une culture accessible et de qualité. Une proposition artistique et culturelle riche favorise également le tourisme culturel, qui permet des retombées économiques palpables.

Selon Virginie Proulx, doctorante à l’UQAR, les pouvoirs publics doivent également investir dans la présentation d’événements ou d’autres projets culturels à la fois originaux et ancrés dans le territoire. Selon son étude, Les choix d’investissements publics en culture et le développement durable : sous quelles conditions ? (2016), une offre culturelle diversifiée serait plus durable qu’une logique commerciale favorisant des produits culturels de masse déjà disponibles partout.

Selon Bernard Pecqueur et Pierre-Antoine Landel (2005), en mettant en scène la spécificité d’un lieu ou d’un territoire, on met également à profit les acteur.trice.s locaux, les ressources culturelles en place et l’offre ne se place pas en compétition avec ce qui se fait ailleurs, de par sa singularité territoriale.

Le Musée Minéro de Thetford est un centre d’interprétation du patrimoine minier du territoire.  En 2021, la MRC des Appalaches a annoncé un nouvel espace d’immersion en réalité virtuelle permettant la visite de 4 grands sites miniers de la région, au Musée Minéro.

Depuis 4 ans, la Ville de Lévis produit l’événement SURFACE, un spectacle extérieur gratuit qui se tient au Quai Paquet mettant en valeur la bordure fluviale et le paysage. Pour cet événement, la Ville embauche des artistes de la relève de Lévis et des environs.

La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli parvient à marier une pratique actuelle et une riche tradition locale de sculpture sur bois, grâce entre autres, au travail des frères Bourgault.

La Biennale internationale du lin de Portneuf invite des artistes professionnel.le.s d’ici et d’ailleurs à réaliser des œuvres contemporaines liées au lin, une fibre bien présente dans l’histoire régionale. De plus, les œuvres sont présentées dans des sites patrimoniaux de la MRC de Portneuf.

La MRC de La Côte-de-Beaupré mise beaucoup sur le tourisme lié au patrimoine religieux, comme l’un des caractères distinctifs du territoire est l’art religieux : de grands sculpteurs y ont vécu et sont devenus célèbres. D’ailleurs, le Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré attire à lui seul près d’un million de visiteur.euse.s par année (avant la crise pandémique de COVID-19).

7. Quelle est la pertinence d’avoir une offre culturelle variée sur un territoire ?

Une programmation culturelle est riche lorsqu’elle offre une diversité d’activités aux citoyen.ne.s, permettant leur épanouissement, en plus de dynamiser le territoire par des projets porteurs. Une offre culturelle variée permet également de rejoindre un plus grand bassin de population aux intérêts souvent variés.

Il est connu et documenté qu’une « diversité d’activités culturelles anime un territoire et le rend attractif pour les populations jeunes, éduquées et professionnellement dynamiques ». Depuis plusieurs années, et encore davantage depuis la pandémie de COVID-19, bon nombre de citadin.e.s quittent les grandes villes pour s’installer en région. L’offre culturelle, patrimoniale, l’accessibilité à des activités de loisirs ainsi que la dynamique sociale influencent souvent le choix d’un nouveau milieu de vie.

L’ingénieur en agriculture Pierre-Antoine Landel et l’économiste Bernard Pecqueur mentionnent dans leur essai  La culture comme ressource territoriale spécifique (2009) que les territoires accueillant de nouvelles populations ont intérêt à proposer de nouvelles activités culturelles. Selon eux, non seulement les nouveaux.elles arrivant.e.s deviennent des ressources susceptibles d’être mobilisées, mais la culture locale peut également s’avérer un facteur d’attractivité important.

On entend souvent qu’il est difficile d’intéresser les gens à la culture et de les faire participer. Toutefois, l’éducation, la diversité d’une offre artistique et la récurrence d’activités culturelles peuvent grandement changer la donne. De bonnes pratiques en médiation culturelle peuvent également aider, en plus de contribuer  à la mise en valeur des activitées, des événements artistiques et culturels sur un territoire, de créer des liens forts entre divers intervenant.e.s, artistes et citoyen.ne.s.

Depuis 5 ans, la MRC des Etchemins déploie son projet de soirées musicales et artistiques dans 9 de ses municipalités sur 13 (projet toujours en développement).

Reconnue pour sa richesse historique et patrimoniale, notamment dans le Vieux-Québec, la Ville de Québec compte, dans diverses disciplines culturelles, bon nombre d’institutions et d’organismes, de notoriété internationale pour certains, dont deux musées d’État. La ville représente aussi un lieu de rassemblement et de grandes manifestations culturelles populaires.

En plus de ses paysages exceptionnels, la MRC de Charlevoix est aussi reconnue pour la diversité des activités culturelles qu’elle propose. À titre d’exemple, le Circuit des 7 lieux, un regroupement de 7 organisations culturelles, a l’objectif de jumeler ressources et expertise pour faire rayonner l’offre culturelle. Des événements tels que Le Festif! et le Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul attirent aussi bon nombre d’amateur.trice.s de culture.

8. Votre municipalité dispose-t-elle d’un lieu professionnel de diffusion ?

Un lieu professionnel de diffusion reste l’organe principal qui favorise la professionnalisation des artistes et des organismes sur un territoire. Son rôle est majeur car il devient le chef de file et le garant d’un parcours professionnel auprès de subventionneurs publics tels que le Conseil des arts et des lettres du Québec ou encore le Conseil des arts du Canada. Souvent incubateur de projets, le lieu de diffusion incarne l’épicentre artistique d’un territoire.

De nombreuses études de cas démontrent que l’arrivée d’une grande institution culturelle – le MNBAQ, par exemple – dans une ville est bénéfique. Dans son essai Le développement local par la culture : cinq propositions pour des villes culturelles (2018), Yvon Leclerc souligne qu’une telle institution stimule non seulement la vie culturelle, le développement intellectuel et l’apprentissage, la mixité sociale et l’intégration des immigrants, le réseautage, mais aussi l’entrepreneuriat, la recherche, le développement, et la création d’entreprises. En somme, elle engendre des effets immatériels ou intangibles qui stimulent la créativité et le développement urbain sous toutes ses formes.  La Ville de Québec dispose déjà d’un nombre considérable d’équipements culturels professionnels dans diverses disciplines.

La situation est toutefois bien différente pour plusieurs MRC des deux régions. Tel que souligné par Ariane Fortin dans son mémoire  La contribution des artistes professionnels établis en milieu rural  au développement culturel local (2020), déposé à l’Université du Québec à Chicoutimi, le manque de lieux de diffusion culturelle en milieu rural a un impact sur la diffusion des œuvres des artistes professionnel.le.s et, par le fait même, sur la reconnaissance de leur statut professionnel.

Réunir toutes les conditions pour qu’un lieu d’exposition soit reconnu comme professionnel représente un défi en région. Néanmoins, certaines MRC se distinguent par leurs efforts pour permettre aux artistes de diffuser adéquatement leurs propositions artistiques.

Sur les cinq lieux de diffusion et événements en art actuel reconnus par le ministère de la Culture et des Communications dans la grande région de Chaudière-Appalaches, deux se trouvent dans la MRC de L’Islet, à Saint-Jean-Port-Joli.

La Ville de Sainte-Marie s’est dotée d’une galerie d’art municipale et collabore avec le regroupement Artistes et Artisans de Beauce.

Au Cendre d’art et d’exposition Marie-Fitzbach de Ville Saint-Georges, les artistes sont sélectionné.e.s par un jury de pairs et reçoivent un cachet d’exposition.

Dans la MRC des Etchemins, le Moulin La Lorraine contribue notamment, avec un jury composé de pairs, à diffuser le travail d’artistes professionnel.le.s et de la relève de la région et d’ailleurs, en plus de développer l’éveil à l’art par des activités éducatives pour les jeunes, ainsi que des activités culturelles et artistiques au public de tout âge.

La Ville de Montmagny offre aux artistes la possibilité de présenter leurs créations à la bibliothèque municipale dans un espace d’exposition doté d’un système d’accrochage et d’éclairage répondant aux normes muséales.

9. Est-ce que vos élu.e.s se préoccupent suffisamment de la professionnalisation des artistes ?

Les élu.e.s qui ont à cœur la professionnalisation des artistes sur leur territoire permettent à l’écosystème culturel de déployer toutes les opportunités de création et de partenariats. Leur démarche ainsi que leur engagement auprès des artistes et organismes bénéficiant du statut professionnel permettent d’offrir des outils facilitant l’accès à du financement public et d’assurer la pérennité des carrières artistiques.

D’après le chercheur Yvon Leclerc, une ville culturelle donne la possibilité aux artistes d’y vivre et d’y gagner leur vie.  La professionnalisation de ces dernier.e.s passe nécessairement par la rémunération de leur travail. Toutefois, la Loi sur le statut de l’artiste actuelle exige certaines conditions rendant plus difficile la reconnaissance de ce statut pour bien des artistes, surtout en région où les lieux de diffusion reconnus comme professionnels par le MCC sont peu nombreux.

À ce sujet, la politique culturelle 2020-2030 de la MRC de la Jacques-Cartier mentionne parmi les enjeux propres à son territoire la professionnalisation des artistes, des artisan.e.s et des organismes culturels. Quelques agents de développement dans diverses MRC ont également soulevé cet enjeu. Il arrive souvent que le contexte dans lequel l’artiste évolue ne soit pas pris en considération ou devienne un frein à sa reconnaissance professionnelle, notamment par manque de lieux de diffusion reconnus. Néanmoins, certains territoires font des efforts pour réunir des conditions favorisant la professionnalisation de leurs artistes, même lorsqu’ils ne disposent pas de lieux professionnels reconnus par le MCC.

Loi sur le statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma

Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs

10. Qu’en est-il de la question du patrimoine ?

Le patrimoine reste le témoin de notre histoire tout en occupant une place privilégiée au présent. Élément fondamental de l’identité d’un territoire, d’une communauté, le patrimoine crée un lien matériel et immatériel entre les générations. Sa conservation, sa mise en valeur voire sa reconversion représentent des enjeux importants pour les municipalités puisqu’ils peuvent avoir de très grands impacts aux niveaux historique, identitaire, touristique et plus encore.

Dans son article Le patrimoine : une ressource pour le développement (2015), Michel Vernières mentionne que plus le niveau d’éducation et de formation de la population est élevé plus l’une des conditions essentielles du développement territorial est remplie. Il en va de même pour le patrimoine. En effet, s’il se voit valorisé dans les pratiques locales d’enseignement (activités périscolaires, conférences, animations culturelles, etc.), il représente un facteur positif d’enrichissement culturel et renforce l’effet d’attraction.

Afin de contribuer aux travaux de conservation et de mise en valeur du patrimoine, certains territoires offrent une aide financière aux propriétaires d’immeubles patrimoniaux. De plus, plusieurs MRC rendent disponibles des outils et de l’information en histoire et patrimoine, comme des répertoires, des inventaires. Dans la région de Chaudière-Appalaches, 8 MRC participent à la Clinique d’architecture patrimoniale (CAPCHA), un service d’aide-conseil qui accompagne les propriétaires de maisons anciennes ainsi que les comités consultatifs d’urbanisme des municipalités. La MRC de Lotbinière est gestionnaire de ce projet régional.

Dans un mémoire publié en 2018 dans le cadre de la consultation publique sur le renouvellement de la politique culturelle du Québec, il est indiqué que L’Église catholique de Québec encourage ses fabriques paroissiales à compléter un « carnet de santé » de leurs bâtiments, mais que les coûts associés à cette opération retardent son application. Il en ressort également que « la cueillette d’informations sur l’état actuel des biens susceptibles de protection et la qualité de leur conservation est loin d’être complétée ». À ce jour, nous pouvons faire sensiblement le même constat pour l’ensemble des deux régions. Lors des échanges, la plupart des agent.e.s de développement ont mentionné être encore à l’étape de la sensibilisation. Cependant, plusieurs projets de reconversion d’église ont actuellement cours sur différents territoires, même si pour la plupart, il s’agit de premières étapes, notamment pour des carnets de santé. 

La MRC de l’Île d’Orléans remet ses propres Prix d’efforts citoyens en patrimoine. En tant que plus grand site patrimonial au Québec, l’Île d’Orléans offre un programme d’aide à la restauration (PAR) depuis plusieurs années.

Par monts et vallées : L’histoire de La Jacques-Cartier, publié par la MRC de La Jacques-Cartier, est le premier ouvrage consacré à l’histoire des 9 villes et municipalités qui composent son territoire.

La MRC de Charlevoix a mis en place un programme intitulé « Es-tu un patrimoniaque? », offrant des activités culturelles hebdomadaires en lien avec le patrimoine dans les 6 terrains de jeux municipaux de la région. Cela comprend des visites d’organisations culturelles et des activités avec des artistes et artisan.e.s.

Acquisition du site conventuel des Petites-Franciscaines de Marie par la Ville de Baie-Saint-Paul pour en faire Maison mère.

La MRC de Bellechasse œuvre actuellement sur un dossier avec le site de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours, à Saint-Damien-de-Buckland.

Ciel mon église, une première journée de réflexion sur l’avenir des églises en Lotbinière organisée par la MRC, s’est tenue en mars 2020, ainsi que le lancement du Guide d’accompagnement pour la transformation des bâtiments religieux en Lotbinière.

La MRC de Charlevoix-Est a quelques projets de reconversion en cours : l’église de Saint-Irénée, pour en faire un lieu de diffusion et d’enseignement en musique et en danse; acquisition de l’église de Cap-à-l’Aigle par l’entreprise Rose des champs; acquisition de l’église de Clermont par la ville pour une bibliothèque.

Réalisation par la MRC de Portneuf d’un guide d’accompagnement pour la transformation des lieux de culte.

La Maison de la littérature, inaugurée en 2015 dans l’ancienne Église Wesleyan, à Québec, abrite une bibliothèque publique, une exposition permanente sur la littérature québécoise, des cabinets d’écriture, un atelier de BD, un studio de création, une résidence d’écrivain.e.s, un salon de quiétude, ainsi qu’une programmation variée présentée sur la scène littéraire offerte à l’année.

Portrait du développement culturel des villes de Québec et Lévis et des MRC des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches

Ville de Québec

La ville de Québec se compose de 586 589 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 43,2 ans.

Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2005, dont les fondements s’appuient sur 4 grands axes d’orientation :

  • Rendre la culture accessible;
  • Soutenir la vitalité culturelle;
  • Affirmer son identité patrimoniale;
  • Élargir les horizons.

Entente de développement culturel 2012-2015

Culture et Arts vivants (36%) : 10 755 000 $ 

Patrimoine et Archéologie (64%) : 19 245 000 $ 

Total : 30 000 000 $

Entente de développement culturel 2015-2016

Culture et Arts vivants (54%) : 3 985 000 $ 

Patrimoine et Archéologie (46%) : 3 415 000 $  

Total : 7 400 000 $ 

Entente de développement culturel 2016-2017

Culture et Arts vivants (53%) : 5 037 000 $ 

Patrimoine et Archéologie (47%) : 4 415 000 $ 

Total : 9 452 000 $ 

Entente de développement culturel 2017-2018

Culture et Arts vivants (40%) : 5 595 000 $ 

Patrimoine et Archéologie (60%) : 8 365 000 $  

Total : 13 960 000 $ 

Entente de développement culturel 2018-2020

Culture et Arts vivants (43%) : 25 055 000 $ 

Patrimoine et Archéologie (57%) : 33 045 000 $ 

Total : 58 100 000 $ 

Entente de développement culturel 2021-2023

Culture et Arts vivants (36%) : 24 455 000 $ 

Patrimoine et Archéologie (64%) : 43 845 000 $ 

Total : 68 300 000 $ 

 

Source : Secrétariat général et bureau de la sous-ministre de la Culture et des Communications 

 

Pour l’année 2020*

Bureau des grands évènements : 3 231 091 $

Culture, patrimoine et relations internationales : 3 624 052 $

Entente de développement culturel (MCC et Ville) : 3 989 487 $

Office du tourisme de Québec : 245 000 $

Total : 11 089 630 $

*Il est à noter que les subventions octroyées au milieu culturel en 2020 ont connu une baisse en raison notamment de l’annulation de plusieurs événements culturels dans le contexte de la pandémie. Il est important de noter que la Ville de Québec a maintenu les aides au fonctionnement des organismes culturels et que des programmes particuliers ont été mis sur pied afin que le milieu culturel puisse contribuer aux actions de réconfort et d’animation offertes à la population.

Source : Ville de Québec

 

  • Le statut de berceau de la civilisation en Amérique et figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO;
  • 4 sites patrimoniaux (Beauport, Charlebourg, Sillery et le Vieux-Québec);
  • Près de 14 000 bâtiments construits avant 1950, inventoriés et documentés;
  • Un plan pour le patrimoine: Vision du patrimoine. Préserver, enrichir, transmettre (2027);
  • Des projets de reconversion, de restauration ou de rénovation d’église;
  • Une vision du développement culturel 2025;
  • De nombreux programmes et subventions pour les volets art, culture et patrimoine, notamment pour: les artistes, les écoles, l’enseignement, les entreprises, les institutions, les organismes culturels professionnels, le cinéma, la télévision et le patrimoine;
  • Une liste des lieux de diffusion et musées de la ville;
  • Des projets de médiation culturelle.

Sources : Ville de Québec et sa politique culturelle

 

Ville de Lévis

La Ville de Lévis se compose de 149 564 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 41,7 ans.

Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2004, révisée en 2014. Ses fondements s’appuient sur : 

  • Le mise en place de conditions favorables au développement et à l’exercice de la pratique culturelle;
  • La concertation et le partenariat avec le milieu;
  • L’affirmation des facteurs identitaires;
  • L’accueil et le soutien aux initiatives du milieu;
  • La connaissance des nouvelles tendances dans le domaine culturel;
  • La transversalité de la culture.

Entente de développement culturel 2013-2015

MCC : 407 575 $

Ville : 756 925 $

Total : 1 164 500 $

Entente de développement culturel 2016

MCC : 113 225 $

Ville : 210 275 $

Total (avec bonification pour un projet archéologique) : 323 500 $ 

Entente de développement culturel 2017

MCC : 75 520 $

Ville : 131 680 $

Total : 207 200 $

Entente de développement culturel 2018-2020

MCC : 223 650 $

Ville : 415 350 $

Total : 639 000 $

Avec bonification = 1 093 000 $ (364 000 $ / an)

Entente de développement culturel 2022-2023 (sur deux années)

MCC : 258 000 $

Ville : 258 000 $

Total : 516 000 $

 

Source : Ville de Lévis

  • Budget de fonctionnement de la Ville 2021 : 2 600 000 $ (sans l’Entente de développement culturel)
  • Budget de fonctionnement pour les bibliothèques de la ville:
    • 2020 : 3 000 000 $
    • 2021 : 3 100 000 $ (l’augmentation de 100 000 $ par rapport à 2020 est pour l’indexation des salaires)
  • Le spectacle SURFACE (hors budget), depuis 2017 (sauf interruption en 2020), environ 200 000 $ / an, donc un total d’environ 800 000 $ en quatre ans.
  • Entente pour le programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier (PSMMPI) 2021-2023 :
    • Volet 1a – propriété privée : 600 000 $
    • Volet 2b – propriété municipale : 3 000 000 $
    • Total : 3 600 000 $

Source : Ville de Lévis

 

  • Plus de 300 artistes et artisan.e.s, ainsi que 150 écrivain.e.s aux pratiques variées;
  • Une dizaine d’événements culturels, dont l’achalandage dépasse les 250 000 visiteur.euse.s, comptant parmi les attraits touristiques du milieu;
  • Un réseau de 10 bibliothèques;
  • Plus de 375 ans d’histoire et de patrimoine;
  • La diversité et la richesse des éléments patrimoniaux ainsi que des paysages naturels et urbains remarquables.

Source : politique culturelle de la Ville de Lévis

MRC des Appalaches

La MRC des Appalaches se compose de 42 935 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 47,4 ans.

Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2009, dont les fondements s’appuient sur 5 axes d’intervention :

  • La sensibilisation aux arts et à la culture;
  • La concertation et le partenariat;
  • La communication et la promotion;
  • La consolidation des acquis culturels et artistiques;
  • La projection et la mise en valeur du patrimoine.

Entente de développement culturel 2021-2023

MCC : 135 000 $

MRC : 60 000 $

Desjardins : 30 000 $

Total : 225 000 $

 

Source : MRC des Appalaches

 

Sources : MRC des Appalaches et sa politique culturelle

 

MRC de Beauce-Sartigan

La MRC de Beauce-Sartigan se compose de 53 870 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 42,3 ans.

La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2015, dont les fondements s’appuient sur 5 axes d’intervention :

  • Définition et affirmation de l’apport de la culture dans le développement social et économique en Beauce-Sartigan;
  • Soutien des acteur.trice.s culturels;
  • Participation de la population et création d’un milieu de vie stimulant;
  • Identité culturelle et rayonnement;
  • Financement culturel.

Entente de développement culturel 2015-2016 (première entente) 

Total : 70 000 $ 

Entente de développement culturel 2016-2017 

Total : 58 000 $

Entente de développement culturel 2018-2020 

MCC : 71 319 $

MRC : 44 380 $

Conseil économique de Beauce : 15 000 $

Cogeco : 7 500 $

Politique de développement du territoire MRC Beauce-Sartigan : 11 775 $

Total : 149 974 $

Entente de développement culturel 2021-2023  

MCC : 90 000 $

MRC : 75 000 $

Conseil économique de Beauce : 15 000 $

Total : 180 000 $

 

Source : MRC de Beauce-Sartigan

 

  • Culture Beauce, une plateforme numérique culturelle de valorisation, de promotion et d’information des arts et de la culture; 
  • 10 bibliothèques;
  • Une cinquantaine d’organismes offrant une multitude d’activités et événements culturels à la population locale et touristique;
  • 3 associations d’artistes et d’artisans en arts visuels, en plus de 16 cercles des fermières;
  • Une quinzaine d’entités muséales, centres et circuits d’interprétation;
  • 8 organismes agissant pour la préservation, la mise en valeur et la transmission de l’histoire et du patrimoine;
  • Un plan d’implantation et d’intégration architecturale à la Ville de Saint-Georges (PIIA).

Source : Politique culturelle de la MRC de Beauce-Sartigan

 

MRC de Bellechasse

La MRC de Bellechasse se compose de 37 920 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 43,2 ans. 

Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2000, dont les fondements s’appuient sur 3 axes de développement :

  • Promouvoir l’identité culturelle Bellechaissoise;
  • Assurer le dynamisme de la création artistique et culturelle;
  • Favoriser l’accessibilité du public aux arts et à la culture.

Entente de développement culturel 2013

MCC : 30 000 $

MRC : 30 000 $

Total : 60 000 $

Entente de développement culturel 2014

MCC : 30 000 $

MRC : 30 000 $

Total : 60 000 $

Entente de développement culturel 2015

MCC : 22 700 $

MRC : 22 700 $

Total : 45 400 $

Entente de développement culturel 2016

MCC : 22 700 $

MRC : 22 700 $

Total : 45 400 $

Entente de développement culturel 2017

MCC : 22 700 $

MRC : 22 700 $

Total : 45 400 $

Entente de développement culturel 2018

MCC : 30 000 $

MRC : 30 000 $

Total : 60 000 $

Entente de développement culturel 2019

MCC : 30 000 $

MRC : 30 000 $

Total : 60 000 $

Entente de développement culturel 2020

MCC : 30 000 $

MRC : 30 000 $

Total : 60 000 $

 

Source : MRC de Bellechasse

 

La MRC investit d’autre sommes en art et culture :

  • Calendrier de Bellechasse (peintures et photographies) – entre 16 000 $ et 18 000 $ annuellement. Le calendrier est distribué gratuitement dans tous les foyers de Bellechasse.
  • Soutien à deux organismes culturels :
    • Société historique de Bellechasse : 1 500 $ par an
    • Maison de la Culture de Bellechasse : 20 000 $ par an
  • 16 bibliothèques;
  • Une maison de la culture La maison de la culture de Bellechasse;
  • Un comité de réflexion sur l’avenir des églises;
  • Des projets de reconversion des églises en centres multifonctionnel ou en entre d’interprétation acéricole;
  • Un secteur en patrimoine bâti et naturel où l’on peut retrouver une vingtaine d’organisations comme des musées, centre d’interprétation et lieu de diffusion;
  • Un site web, Culture Bellechasse, qui présente divers organismes culturels, un agenda culturel, les aides financières, etc. 

Sources : MRC de Bellechasse et sa politique culturelle

 

MRC de Charlevoix

La MRC de Charlevoix se compose de 13 026 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 47,9 ans, faisant d’elle la MRC avec la moyenne d’âge la plus élevée.La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2005, dont ses fondements s’appuient sur 4 axes d’intervention :

  • Stimuler la participation des citoyens à la vie culturelle et au développement culturel;
  • Favoriser la protection, la préservation et la mise en valeur du patrimoine;
  • Faciliter l’établissement et l’action des créateurs et des promoteurs culturels;
  • Stimuler les échanges culturels municipaux.

Entente de développement culturel 2012-2014

MCC : 60 000 $

MRC : 60 000 $

CLD : 30 000 $

Total : 150 000 $ 

Entente de développement culturel 2015-2017

MCC : 78 000 $

MRC : 63 000 $

CLD : 30 000 $

Total : 171 000 $

Entente de développement culturel 2018-2020*

MCC : 90 000 $

MRC : 60 000 $

Total : 150 000 $

*Le conseil des maires a décidé de majorer de 10 000$ par année son enveloppe dédiée à l’EDC pour 2018-2019-2020. Somme appariée par le MCC.

Entente de développement culturel 2021-2023

MCC : 101 217 $

MRC : 90 000 $

Sépaq : 1 000 $

Total : 192 217 $

 

Source : MRC de Charlevoix

 

Depuis 2016, 170 000 $ provenant des divers fonds du SDLE (Service de développement local et entrepreneurial de la MRC de Charlevoix) ont été attribués à des ONBL et à des entreprises privées œuvrant en culture.

Source : MRC de Charlevoix

 

  • Son adhésion depuis 1998 au réseau Villes et villages d’art et de patrimoine;
  • Un territoire faisant partie de la Réserve mondiale de la Biosphère qui relève d’un statut de l’UNESCO attribué en 1989;
  • Un programme « Es-tu un patrimoniaque? »;
  • Un parcours culturel vivant Circuit des 7 lieux;
  • Un circuit artistique en milieu agricole Pays’art;
  • L’acquisition du site conventuel des Petites-Franciscaines de Marie;
  • Participation au programme de Partenariat territorial du CALQ;
  • Des événements culturels variés. 

Sources : MRC de Charlevoix et sa politique culturelle

 

MRC de Charlevoix-Est

La MRC de Charlevoix-Est se compose de 15 402 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 47 ans.

La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2003 dont les fondements s’appuient sur 4 grands axes d’intervention :

  • Affirmation de l’identité culturelle de Charlevoix par la mise en valeur de son héritage patrimonial sous toutes ses formes, des savoirs et talents de ses intervenants divers, et de la relation entre ses richesses naturelles et la culture de ses habitants;
  • Amélioration des conditions et augmentation des possibilités de création, production, recherche et diffusion artistiques;
  • Accessibilité et participation de la population à la vie et au développement culturel de la MRC de Charlevoix-Est;
  • Accroissement de la concertation régionale en matière de développement culturel.

Entente de développement culturel 2013-2015

200 000 $

Coût total : 537 933 $

Entente de développement culturel 2016

60 000 $

Coût total : 91 129 $

Entente de développement culturel 2017

70 000 $

Coût total : 98 164 $

Entente de développement culturel 2018-2020

123 000 $

Coût total : 357 097 $

Entente de développement culturel 2021-2023 

150 000 $

 

Source : MRC de Charlevoix-Est

Fond de développement du territoire (FDT)

  • 2015-2016 : 11 923$ (part du FRR : 2 923 $) – Bénéficiaire : Au Cœur des Arts inc.
  • 2016-2017 : 15 675$ (part du FFR : 2 750 $) – Bénéficiaire : Au Cœur des Arts inc.
  • 2016-2017 : 68 000 $ (part du FFR : 5 000 $) – Bénéficiaire : Société d’histoire de Charlevoix
  • 2017-2018 : 74 404 $ (part du FFR : 20 000 $) – Bénéficiaire : Observatoire de la géosphère de Charlevoix
  • 2018-2019 : 10 000 $ (part du FFR : 5 000 $) – Bénéficiaire : Société d’histoire de Charlevoix
  • 2018-2019 : 60 000 $ (part du FFR : 18 350 $) – Bénéficiaire : Municipalité de Saint-Siméon
  • 2019-2020 : 11 000 $ (part du FFR : 3 500 $) – Bénéficiaire : Municipalité de Saint-Siméon
  • 2020-2021 : 12 000 $ (part du FFR : 3 000 $) – Bénéficiaire : Musée de Charlevoix
  • 2020-2021 : 5 433 $ (part du FFR : 1 000 $) – Bénéficiaire : Commission scolaire Charlevoix

Ententes avec le CALQ

  • 2016 : 22 500 $
  • 2017 : 20 000 $
  • 2018 : 20 000 $
  • 2019 : 15 000 $
  • 2020 : 15 000 $

 

Source : MRC de Charlevoix-Est

  • Un territoire dont la spécificité et la diversité naturelle lui ont valu l’attribution du statut de Réserve mondiale de la Biosphère de l’UNESCO en 1988;
  • Un Guide des bonnes pratiques pour la conservation et la mise en valeur des bâtiments agricoles de Charlevoix;
  • Un projet de balado en patrimoine Faire la Fôret;
  • Son partenariat avec la MRC de Charlevoix depuis 2021 au projet Pays’art;
  • Des projets de reconversion d’église, tel que l’église de St-Iréné en lieu de diffusion et d’enseignement de la musique et de la danse, l’église de Clermont pour une bibliothèque. 

Sources : MRC de Charlevoix-Est et sa politique culturelle

 

MRC de La Côte-de-Beaupré

La MRC de la Côte-de-Beaupré se compose de 29 697 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 43 ans.

La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2005 (publiée en 2006), dont les fondements s’appuient sur 5 axes d’intervention:

  • Identité et appartenance;
  • Accès à la culture;
  • Promotion des arts et de la culture;
  • Protection et mise en valeur du patrimoine;
  • Structure et équipements culturels;

Entente de développement culturel 2013

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2014

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2015

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2016

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2017

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2018

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2019

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2020

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2021 (année 2021 seulement) : 

MCC : 50 000 $

MRC : 50 000 $

Total : 100 000 $

 

Source : MRC de la Côte-de-Beaupré

 

Entente pour le renouvellement du programme d’aide à la restauration (permet d’offrir un soutien financier aux propriétaires pour la restauration de biens patrimoniaux admissibles) 

2018-2020

MCC : 210 000 $

MRC : 210 000 $

Total : 420 000 $

 

Source : Ministère de la Culture et des Communications

 

  • L’art religieux;
  • L’histoire de la Route de la Nouvelle-France, l’une des plus anciennes routes rurales en Amérique du Nord. Elle aligne plus de 1000 bâtiments ancestraux dont les maisons d’artisans, manoirs, moulins, édifices religieux, sites archéologiques, etc.;
  • Des services de bibliothèques municipales, des sites historiques, des musées, des centres d’interprétation, des économusées, des associations de promotion et de sauvegarde du patrimoine, des circuits patrimoniaux, etc.;
  • L’adhésion au réseau provincial Villes et villages d’art et de patrimoine en 1998;
  • Un site web patrimonial.
  • La reconnaissance de son territoire comme faisant partie du berceau de l’Amérique Française;
  • L’événement Rythme et Papilles;
  • Un circuit des créateurs.

 

Sources : MRC de la Côte-de-Beaupré et sa politique culturelle

 

MRC des Etchemins

La MRC des Etchemins se compose de 160587 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 46,4 ans. 

La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2004 et a été révisée en 2010, dont les fondements s’appuient sur les axes d’intervention suivants :

  • Protéger et mettre en valeur le patrimoine sous toutes ses formes;
  • Éveiller les jeunes aux valeurs culturelles;
  • Favoriser un accès élargi à la culture;
  • Consolider la reconnaissance des acquis culturels;
  • Assurer la concertation dans le développement culturel;
  • Favoriser l’interdisciplinarité culturelle;
  • Favoriser l’innovation culturelle et le rayonnement.

Entente de développement culturel 2012-2014

MCC : 50 000 $

MRC : 39 000 $

Autres partenaires : 37 000 $

Total : 126 000 $

Entente de développement culturel 2015-2017

MCC : 65 000 $

MRC : 41 000 $

Municipalité Lac-Etchemin : 10 000 $

Total : 116 000 $ + 10 400 $ enveloppe discrétionnaire de la MRC pour projet de la Route des créateurs + organisation de la soirée des Prix du Patrimoine. Total : 126 400 $

Entente de développement culturel 2018-2020

MCC : 69 000 $

MRC : 39 500 $

Municipalité Lac-Etchemin : 9 500 $

Municipalité St-Proper : 6 000 $

Total : 124 000$ + 10 500$ enveloppe discrétionnaire de la MRC pour projets culturels.  Total : 134 500 $

Entente de développement culturel 2021-2023

Programme d’Aide aux initiatives de partenariat du ministère de la Culture et des Communications du Québec : 90 000 $

MRC des Etchemins (Programme d’Aide aux initiatives de partenariat) : 59 000 $

Enveloppe discrétionnaire de la MRC des Etchemins (Prix du patrimoine et organisation de soirées musicales et artistiques) : 15 394 $

Total : 164 394 $

 

Source : MRC des Etchemins

  • Un territoire à relief ondulé, avec un point culminant à 800, caractérisé par le Massif du Sud. Plus de 80% du territoire se trouve en zone forestière;
  • La création d’un site web servant de base de données interactive en patrimoine bâti;
  • 4 sociétés du patrimoine et un comité consultatif en patrimoine; 
  • Un projet de reconversion de l’église de Sainte-Sabine est à l’étape préliminaire de faire les plans pour la convertir en épicerie et pub.

Sources : MRC des Etchemins et sa politique culturelle

 

MRC de L’île d’Orléans

La MRC de L’Île d’Orléans se compose de 7 700 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 47,1 ans, faisant d’elle la MRC la moins populeuse de nos deux territoires. 

Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2005 et révisée en 2019. Pour celle de 2019, ses fondements s’appuient sur 5 axes d’intervention :

  • Identité et appartenance;
  • Accessibilité, participation et diffusion;
  • Concertation, mobilisation et partenariat;
  • Préservation et mise en valeur;
  • Pérennité et rayonnement.

Entente de développement culturel 2018-2020

MCC (incluant bonification 100 000$ pour Plan numérique) : 215 000 $ 

MRC : 114 000 $

Total : 329 000 $

Entente de développement culturel 2021-2023 

MCC : 95 000 $

MRC : 95 000 $

Total : 190 000 $

 

Source : MRC de l’Île d’Orléans

 

Les programmes d’aide à la restauration (PAR) 

 

Le PAR 2013-2017

MCC : 364 000 $ 

MRC : 198 000 $

Total : 562 000 $ 

 

 

Le PAR 2017-2019

MCC : 500 000 $

MRC : 200 000 $ 

Total : 700 000 $ 

 

 

 

Le PAR 2019-2024 (abrogé le 1er janvier 2021 pour faire place au PAR 2021-2023)

MCC : 1 389 000 $

MRC : 271 000 $

Total : 1 660 000 $

Le PAR 2021-2023 (subventionné à partir du nouveau PSMMPI du MCC) se divise en deux volets, soit la contribution au programme de restauration (appelé Volet  1a), mais aussi la subvention d’une portion (60% sur 3 ans) salariale pour l’embauche d’un agent en patrimoine immobilier (appelé volet 2).

Le PAR (volet 1a)

MCC : 588 000 $

MRC : 588 000 $

Total : 1 176 000 $ 

Le PAR (volet 2)

Total : 94 681 $

 

Source : MRC de l’Île d’Orléans

  • Près de 3 800 bâtiments sur l’ensemble de l’Île, dont une vingtaine ont été classés « monuments historiques » par le gouvernement;
  • L’Île est reconnu site patrimonial de par son arrondissement historique, il s’agit du plus grand site de ce type;
  • Une remise de Prix de l’île pour les efforts citoyens en patrimoine;
  • Des lieux d’art, d’histoire et de culture;
  • 5 bibliothèques;
  • Des centres d’interprétations et économusée.

Sources : MRC de l’Île d’Orléans et sa politique culturelle

MRC de L’Islet

La MRC de L’Islet se compose de 17 673 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 47,3 ans. Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2021 dont les fondements s’appuient sur 4 grands axes :

  • La vitalité culturelle sur l’ensemble du territoire;
  • La participation et l’accès à la culture;
  • La reconnaissance des expertises culturelles;
  • La protection et la mise en valeur des différents types de patrimoine et de paysage.

Entente de développement culturel 2020

MCC : 15 000 $

MRC : 15 000 $

Total : 30 000 $

Entente de développement culturel 2021-2023

MCC : 153 350 $

MRC : 83 500 $

Office du tourisme : 15 000 $

Partenaire privé (REMAX) : 2 400 $

Total : 254 250 $

 

Source : MRC de L’Islet

 

Les montants listés ci-dessous ont été investis par la MRC de L’Islet en dehors des montants des ententes de développement culturel. Il s’agit de montants attribués en fonction de projet, provenant de sources diverses. 

2014-2015 : 49 720,00 $ 

2015-2016 : 10 759,00 $

2016-2017 (projet de reconversion d’église) : 195 308,00 $

2017-2018 : 71 819,00 $ 

2018-2019 : 91 615,00 $ 

2019-2020 : 72 211,00 $ 

2020-2021 (partiel) : 20 000,00 $ 

 

Source : MRC de L’Islet

 

  • 3 institutions muséales;
  • Un territoire composé à 41% de zones agricoles provinciales;
  • Un projet de reconversion d’église en médiathèque (l’église de Sainte-Perpétue);
  • La municipalité de Saint-Jean-Port-Joli, membre du Créative Tourism Network;
  • Un prix Local, le Prix Monique-Miville-Deschênes pour les efforts de celles et ceux qui contribuent à l’excellence en culture. 

Source : MRC de L’Islet et sa politique culturelle

 

MRC de la Jacques-Cartier

La MRC de la Jacques-Cartier se compose de 47 045 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 35,5 ans, faisant d’elle la population la plus jeune de nos deux territoires. Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2006, qui a été renouvelée en 2020. La politique s’appuie sur 3 axes :

  • Consolider la collaboration, la concertation et le partenariat;
  • Être un leader régional;
  • Renforcer l’identité culturelle régionale.

La mission de la nouvelle politique culturelle est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de ses citoyens et citoyennes et à mieux définir une identité culturelle distinctive. 

Entente de développement culturel 2013-2015

MCC : 75 000 $

MRC : 78 250 $

Total : 153 250 $

Entente de développement culturel 2016 

MCC : 31 520 $

MRC : 31 520 $

Total : 63 040 $

Entente de développement culturel 2017

MCC : 34 500 $

MRC : 34 500 $

Total : 69 000 $

Entente de développement culturel 2018-2020

MCC : 90 000 $

MRC : 90 000 $

Total : 180 000 $

Entente de développement culturel 2021-2023

MCC : 70 000 $

MRC : 70 000 $

Total : 140 000 $

 

Source : MRC de la Jacques-Cartier

 

Fonds culturel régional

  • Programme créé en 2016. Entièrement géré par la MRC. Montant au départ : 58 200 $. Au départ, le but était d’écouler le surplus. Pour 2021, il a été décidé d’ajouter un montant de 15 000 $ pour soutenir les projets locaux. 

FDT (remplacement du PNR) : 

  • 2017-2018 : 15 500 $ (incluant 10 000 $ réservé pour l’entente de partenariat des MRC de la Capitale-Nationale (part du MRC)) 
  • 2019 : 13 800 $ (incluant 5 000 $ réservé pour l’entente de partenariat des MRC de la Capitale-Nationale (part du MRC))
  • 2020 : 29 400 $ (incluant 5 000 $ réservé pour l’entente de partenariat des MRC de la Capitale-Nationale (part du MRC)) 

FRR 

  • 2021 : 26 000 $ (incluant 20 000 $ réservé pour l’entente de partenariat des MRC de la Capitale-Nationale (part du MRC))   

Entente de partenariat des MRC de la Capitale-Nationale (entente avec le CALQ)

2016-2019

CALQ : 5 000 $

MRC : 5 000 $

Total : 10 000 $

2020-2023

CALQ : 45 000 $

MRC : 45 000 $

Total : 90 000 $

Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier (PSMMPI) – 

2021

MCC: 109 746 $

MRC (2 municipalités participantes) : 109 746 $ 

Total : 219 492 $

Source : MRC de la Jacques-Cartier

 

  • Un répertoire culture;
  • 6 bibliothèques;
  • Des circuits culturels et patrimoniaux aussi offerts en balados; 
  • Un territoire divisé par la base de Valcartier en deux grands secteurs d’est en ouest, ayant l’absence d’un pôle central ou de ville centre;
  • Son riche patrimoine immobilier (bâti, industriel et religieux) et immatériel (danses, chansons, traditions, etc.) qui témoigne du profil multiculturel et du passé économique de la MRC;
  • La présence de nombreux résidents de villégiature qui fait doubler la population de certaines villes et municipalités en période estivale;
  • La présence de plusieurs industries touristiques majeures;
  • Des projets de reconversion d’église pour en faire des lieux culturels.

Source : MRC de la Jacques-Cartier

 

MRC de Lotbinière

La MRC de Lotbinière se compose de 33 128 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 41,6 ans. Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2004, dont les fondements s’appuient sur 3 axes d’intervention :

  • Sensibiliser la population;
  • Offrir un accès élargi à la culture;
  • Soutenir les intervenants culturels municipaux et associatifs.

Entente développement culturel 2012-2014

MCC : 47 000 $

MRC : 61 892,23 $

Partenaires privés (projet calendrier présentant des œuvres d’artistes) : 10 246,51 $

Partenaires (projet Balades d’automne) : 55 375 $

CRE (CAPCHA) : 19 600 $

Secrétariat des aînés (projet livre-CD) : 6000 $

Écoles (projet artistes-écoles) : 12 987 $

Total : 213 100,74 $

Entente développement culturel 2015-2017

MCC : 68 000 $

MRC : 84 350,03 $

Bonification PRECA (Projet Biblio mobile 2017) : 15 995 $

Total : 168 345,03 $

Entente développement culturel 2017-2020

MCC : 85 500 $

MRC : 87 600 $

MAMH-Entente sectorielle : 32 000 $

PRECA (Projet Biblio mobile) : 31 838 $

Total : 236 938 $

 

Source : MRC de Lotbinière

En 2021, la MRC a adhéré au à la mesure de soutien du milieu municipal en patrimoine immobilier (PSMMPI) investissements dans 3 volets.

PSMMPI 2021 : 537 000 $ 

 

Source : MRC de Lotbinière

 

  • Un territoire à majorité agricole, auquel s’applique à 90% la Loi provinciale sur la protection du territoire et des activités agricoles du Québec (LPTAAQ);
  • Son intérêt pour les patrimoines, par l’entremise de circuits, comme Suivez L’Étoile, ou ses projets de reconversion d’église;
  • La gestion de la Clinique d’architecture patrimoniale en Chaudière-Appalaches (CAPCHA);
  • Un site patrimoniale : Domaine Joly-De Lotbinière;
  • Une forte croissance en population.

Sources : MRC de Lotbinière et sa politique culturelle

 

MRC de Montmagny

La MRC de Montmagny se compose de 22 510 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 47,2 ans. La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2017, dont les fondements s’appuient sur 3 axes d’intervention :

  • Accessibilité à la culture;
  • Soutien, communication et concertation entre les acteurs culturels et ceux du développement local;
  • Identité et originalité culturelles;

Entente de développement culturel 2018-2020

MCC (incluant 100 000$ Plan numérique) : 196 100 $ 

MRC : 74 793 $

Total : 270 893 $

Entente de développement culturel 2021-2023

MCC : 171 516 $

MRC : 96 790 $

Total : 268 306 $

Source : MRC de Montmagny

 

Pour les années 2018-2020

Plan régional des Appalaches : 2 400 $

Raymond Chabot Grant Thornton Montmagny : 1 200 $

Bureautique Côte-du-Sud : 1000 $

Fontaine Picard Cabinet de services financiers : 900 $

Société de développement économique de Montmagny : 1 000 $

ADLS : 8 000 $

Municipalité Isle-aux-Grues : 500 $

Musée de l’Isle : 500 $

Corporation bibliothèque : 1 500 $

Desjardins : 58 060 $

FARR : 60 000 $

Total : 135 060 $

Pour les années 2021-2023

Corporation de la bibliothèque de Montmagny : 25 000 $

Ville de Montmagny : 5800 $

ADLS : 10 660 $

Total : 41 460 $

Source : MRC de Montmagny

  • 11 bibliothèques;
  • Des clubs de lectures des sociétés d’histoire ou des comités culture et patrimoine;
  • Des circuits patrimoniaux et des panneaux d’interprétation;
  • Des expositions et des activités culturelles à la bibliothèque de Montmagny;
  • Le Musée de l’accordéon;
  • Le Musée de L’Isle-aux-Grues; 
  • Le Carrefour mondial de l’accordéon;
  • L’École Internationale de Musique de Montmagny;
  • Des bâtiments religieux patrimoniaux;
  • Des églises converties en salles multifonctionnelles;
  • La Maison sir Étienne-Paschal-Taché;
  • Des territoires ou des sites d’intérêt esthétique, culturel ou patrimonial identifiés au schéma d’aménagement;
  • Le projet du Complexe culturel et sportif en santé durable. 

Sources : MRC de Montmagny et sa politique culturelle

 

MRC de la Nouvelle-Beauce

La MRC de la Nouvelle-Beauce se compose de 37 746 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 40,4 ans.

Elle ne dispose pas de politique culturelle. 

Environ 2 500 $ / an investis par la MRC pour les frais liés au site culturebeauce.com (partenariat avec les MRC de Robert-Cliche et celle de Beauce-Sartigan)

Politique de soutien aux projets structurants 2019-2020 :

  • 5 000 $ – Améliorations des services de la bibliothèque La Détente de Sainte-Hénédine

Politique de soutien aux projets structurants 2021 :

  • 27 000 $ – Aménagement d’une scène extérieure permanente au parc des loisirs à Saint-Bernard 
  • 2 000 $ – Aménagement d’un coin lecture à la bibliothèque à Saint-Lambert-de-Lauzon. 

 

Source : MRC de la Nouvelle-Beauce

 

Pour la ville de Sainte-Marie uniquement :

Entente de développement culturel 2013-2015

115 000 $

Entente de développement culturel 2017-2020

115 764 $

Entente de développement culturel 2021-2023

160 000 $

 

Source : Ville de Sainte-Marie

 

  • 95% de son territoire situé en zone agricole;
  • Son partenariat avec les MRC de Robert-Cliche et de Beauce Sartigan pour le site web Culture Beauce; 
  • Des projets de reconversion d’églises en cours;
  • Un schéma d’aménagement et de développement révisé par la MRC en 2019. 

Source : MRC de la Nouvelle-Beauce

 

MRC de Portneuf

La MRC de Portneuf se compose de 55 156 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 43,9 ans. 

La MRC dispose d’une politique culturelle depuis 2001 et révisée en 2011. Ses fondements s’appuient sur 3 grands principes :

  • Connaissance, sauvegarde et mise en valeur du patrimoine. Le patrimoine culturel, qu’il soit bâti, religieux, paysager, archivistique ou immatériel, demeure un élément essentiel à la construction de l’identité portneuvoise;
  • Reconnaissance, accessibilité et rayonnement de la culture. La culture joue un rôle majeur dans l’épanouissement invidiuel et collectif. La reconnaissance de cette réalité, tout comme la reconnaissance de l’importance des acteurs du milieu culturel, est garante du maintien de la créativité et de l’innovation nécessaire au développement de la région;
  • Concertation et mobilisation des Portneuvois. La culture doit être un levier important pour le développement identitaire de la communauté portneuvoise.

Entente de développement culturel 2013

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

 

Entente de développement culturel 2014

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2015

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2016

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2017

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2018

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2019

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2020

MCC : 40 000 $

MRC : 40 000 $

Total : 80 000 $

Entente de développement culturel 2021-2023*

Total : 120 000 $

*La MRC de Portneuf et la Ville de Neuville se voient ainsi attribuer un soutien financier de 120 000 $ et de 30 000 $ respectivement. Pour Neuville, il s’agit d’une première entente de développement culturel.

 

Source : MRC de Portneuf

 

  • Depuis quelques années, la MRC ajoute un montant de 10 000 $ libre de contraintes pour des projets en culture, qui sert notamment à sa politique d’acquisition d’œuvres d’art (2 000 $ / an, récemment augmenté à 5 000 $ / an).
  • Le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier (PSMMPI) : 95 000 $ / an 
  • Entente sur la mise en valeur de la protection des paysages de la Capitale-Nationale, grâce à laquelle 15 000 $ sont investis annuellement depuis 2014 pour la mise en valeur des paysages (un total de 105 000 $ à ce jour).

 

Entente avec le CALQ

2017 : 15 000 $

2018 : 15 000 $

2019 : 15 000 $

2020 : 20 000 $

2021 : 20 000 $

 

Source : MRC de Portneuf 

 

Sources : MRC de Portneuf et sa politique culturelle

 

MRC Robert-Cliche

La MRC Robert-Cliche se compose de 19 309 habitant.e.s âgé.e.s en moyenne de 42,8 ans. Elle dispose d’une politique culturelle depuis 2005, dont la mise à jour est prévue dans l’Entente de développement culturel 2021-2023. Ses fondements s’appuient sur 4 axes d’intervention :

  • Accroître le sentiment d’appartenance et de fierté de la population;
  • Sensibiliser les décideurs et la population aux arts et à la culture;
  • Favoriser la concertation et la communication;
  • Sensibiliser la population à la protection et à la mise en valeur de son patrimoine.

Entente de développement culturel 2014-2016

MCC : 57 000 $

MRC : 45 000 $

Total : 102 000$

Entente de développement culturel 2017

MCC : 15 000 $

MRC : 15 000 $

Total : 30 000 $

Entente de développement culturel 2018-2020

MCC : 49 000 $

MRC : 49 000 $

Total : 98 000 $

Entente de développement culturel 2021-2023

MCC : 60 000 $

MRC : 60 000 $

Total : 120 000 $

 

Source : MRC Robert-Cliche

 

Pour les années 2014-2016

CLD Robert-Cliche : 15 000 $

Desjardins Beauce-Centre et Raymond Chabot Grant Thornton : 12 000 $  

Plusieurs organismes et entreprises du milieu qui contribuent majoritairement au « Concours d’œuvres d’art Desjardins » du Musée Marius-Barbeau : 486 000 $

Total : 513 000 $

 

Source : MRC Robert-Cliche

 

  • 4 sociétés locales de patrimoine et d’histoire;
  • Le Musée Marius-Barbeau;
  • La collaboration au site web Culture Beauce en partenariat avec les MRC de Beauce Sartigan et de la Nouvelle-Beauce;
  • Un site web Votre maison, notre patrimoine!;
  • Des circuits patrimoniaux à découvrir en mode balado
  • La reconversion de l’église de Saint-Séverin.  

Sources : MRC Robert-Cliche et sa politique culturelle

 

En soutien à vos actions

Pour en connaître davantage sur les élections municipales, veuillez consulter le site Web du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Pour en savoir davantage sur le milieu des arts et de la culture, veuillez consulter le site Web de l’Observatoire de la culture et des communications du Québec.