Informations importantes
- Clientèle visée : Cette formation s’adresse aux artistes en arts littéraires et en arts visuels
- Prérequis : Être auteur sans avoir touché à la scénarisation ou être bédéphile ou être cinéphile
- Durée de la formation : 6 heures + coaching optionnel
- Formule pédagogique : Exposés appuyés par la projection d'exemples et exercices d’écriture ou de manipulation
- Mode de diffusion : En présence
- Niveau de la formation : Débutant-intermédiaire
- Nombre de places disponibles : 12
- Frais d'inscription : 65 $ (taxes incluses)
Coaching optionnel de 2 heures 20 $ (taxes incluses) - Quand ? Jeudi 16 novembre, de 9 h à 16 h
- Où ? Centre Alyne-LeBel (salle 135), 310, boulevard Langelier, Québec
Où ?
Centre Alyne-LeBel (salle 135)
310 Boulevard Langelier
(Québec)
G1K 5N3
CA QC
Description
La scénarisation en bande dessinée (BD) se veut des plus structurées. Cette formation vous guidera dans chacune des étapes liées aux fondements de l’écriture scénaristique en BD.
Avant toute chose, il s’agit d’élaborer le synopsis du scénario, qui énoncera clairement le résumé de l’intrigue. On parlera de l’importance des fondements, dont le schéma actantiel, et du désir des personnages comme moteur du récit. Il s’agira par après d’établir la structure du scénario en fonction du principe de dramatisation (organiser, concentrer, ordonner les événements, chronologiquement ou non). Ensuite seulement, on sera en mesure de s’engager dans la narration.
C’est par un découpage technique que s’élaborera le récit, case par case, avec indications de mise en scène, dialogues et récitatifs. On aura alors à se questionner sur les notions de vraisemblance, de cohérence, de réalisme et d’authenticité.
On devra se questionner aussi sur les types de focalisation (les points de vue de la narration : Qui raconte ? Que sait le personnage par rapport au lecteur ?).
On verra subséquemment comment la BD s’apparente au cinéma : on met l’emphase sur les faits et gestes ainsi que sur les signes extérieurs (expressivité, démarche, gestuelle, habillement, décisions, réactions) davantage que sur les pensées des personnages (roman) ou les dialogues (théâtre). Qui dit écriture en BD dit écriture visuelle, laquelle sera davantage descriptive plutôt que littéraire.
On aura aussi à définir le ton et le style narratif (degré d’intervention du narrateur, rythme, place des dialogues, niveau de langage, etc.) et à composer avec les caractéristiques structurelles du médium BD : la case, la bande, la planche, la double-planche (par exemple la chute en bas de page).
Note : Dans les jours qui suivront la formation, vous devrez rédiger et faire parvenir un scénario de deux à trois pages de découpage (2 ou 3 planches). Le travail devra être fait entre le 16 novembre et le 11 décembre. D'autres directives vous seront communiquées lors de la formation.
Déroulement et contenu
- Le synopsis (énoncer clairement le résumé de l’intrigue avant de se lancer)
- L’importance des fondements, dont le schéma actantiel (même si l’on veut s’en détacher!)
- Le désir des personnages comme moteur du récit
- Le «séquencier» (établir la structure avant de s’engager dans la narration)
- Dramatisation (organiser, concentrer, ordonner les événements, chronologiquement ou non)
- Le découpage technique du récit (case par case, avec indications de mise en scène et dialogues/récitatifs)
- Vraisemblance / cohérence, réalisme / authenticité
- Les trois types de focalisation (les points de vue de la narration : Qui raconte? Que sait le personnage par rapport au lecteur?)
- Spécificité du récit en BD, axé (comme le cinéma) sur les faits et gestes, sur les signes extérieurs (expressivité, démarche, gestuelle, habillement, décisions, réactions) davantage que sur les pensées des personnages (roman) ou les dialogues (théâtre);
- Opter pour une «écriture visuelle», descriptive plutôt que littéraire (fioritures stylistiques)
- Définir le ton et le style narratif (degré d’intervention du narrateur, rythme, place des dialogues, niveau de langage, etc.)
- Composer avec les caractéristiques structurelles du médium BD : la case, la bande, la planche, la double-planche (par exemple la chute en bas de page).
But
Acquérir les fondements de la scénarisation en bande dessinée, ce qui facilitera l’écriture de vos projets à venir.
Objectifs pédagogiques
- Exposer les principes de base de la scénarisation
- Mettre en lumière la spécificité du médium BD
- Fournir les outils conceptuels et techniques nécessaires à l’écriture scénaristique
Formatrice / formateur : Michel Giguère, enseignant et animateur BD
Depuis 1988, les activités de médiation culturelle en BD de Michel Giguère ont pris plusieurs formes : ateliers et sessions de cours, accompagnement de bédéistes, codirection d’un magazine, conférences, chroniques et critiques dans les médias, animation de causeries dans les festivals de BD et les salons du livre, séjours professionnels à Bruxelles, Angoulême et Bordeaux, etc. En 1999, pour le programme BD du collège André-Grasset, il monte les cours BD et cinéma ainsi que bande dessinée et figuration narrative.
À compter de 2005 et jusqu’à ce jour, il conçoit et anime les Rendez-vous de la BD, diapo-conférences mensuelles destinées au grand public et présentées à la bibliothèque Gabrielle-Roy puis à la Maison de la littérature, à Québec (et web diffusées depuis septembre 2020). Il agit comme expert-conseil sur le recueil 1792, à main levée (publié en 2017 par les Publications du Québec) et sur le projet La langue par la bande, pour le compte de l’Université Laval. En 2022, paraît Paul – Entretiens & commentaires, qu’il a coécrit avec Michel Rabagliati.
En avril 2020, le Festival Québec BD lui décerne le prix Albert-Chartier pour son apport à la BD québécoise.
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Cette formation est rendue possible grâce à la participation financière du Gouvernement du Québec
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Informations: Anik Lachance, Adjointe à la formation